Texte écrit par Jocelyne :
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Il n’était jamais allé au musée mais savait mieux que personne reconnaître des nuances de bleu, de marron, de vert, de beige. Les couleurs , il ne les distinguait pas en couleurs primaires ou secondaires et encore moins en complémentaires. Pour lui, tout était lié à des fragrances : bleu-violette, vert-fougère, marron-trompette de la mort, beige-enveloppe de muguet.
Le nuage créé par l’effet de foehn l’ennuyait. Il recouvrait trop la canopée et l’humidité flottante de ces jours là le rendait moins tendre. Il jalousait alors, même les bestioles avec leurs minuscules ailes volantes et si indifférentes à son existence terrienne.
Aujourd’hui, son pas lourd ne décollait pas de l’épaisse boue des laies sombres. Il peinait.
Étonnement, il se mit à vibrer et à ronfler comme un gros ventilateur. Son corps semblait se gonfler comme une chambre à air un peu usée et qui dévalerait une route de montagne. Vite, de plus en plus vite. Soudain, Il volait comme un condor. Oui comme un rapace qui plane longuement au dessus de sa proie. Il aurait pu être rabattu par l'éolienne proche, dans un mouvement ascendant. Mais il continuait à planer lorsque brutalement tout s’immobilisa. Il n’entendait plus rien. Il ne pouvait se retourner, ni crier… Rien. « Vous m’entendez monsieur, ouvrez les yeux, quel jour sommes nous ». Non il ne savait répondre à rien de tout cela. Il se remit à décoller lentement du sol glaiseux. De la beauté du monde , il se rendit juste compte qu’il n’en avait perçu qu’une infime portion et que là justement où il trouvait dans un souffle incertain,tout devenait si limpide.
Le lendemain, des ramasseurs de champignons retrouvèrent des traces étranges, un cercle brûlé, des traces de ventilateur abandonné, des branches d’arbres arrachées, et repartirent à vive allure vers leur ville aseptisée et tellement confortable. Ils se mirent à relire tout sur les ovnis et devinrent depuis des ufologues reconnus.
Ce sont eux qui, depuis que le coronavirus est apparu mondialement, ont récemment pris la parole au journal télévisé de vingt heures pour annoncer qu’effectivement le virus était bien dû au rejet dans l’atmosphère des particules fines émises par tous les ovnis du monde entier.
Le nuage créé par l’effet de foehn l’ennuyait. Il recouvrait trop la canopée et l’humidité flottante de ces jours là le rendait moins tendre. Il jalousait alors, même les bestioles avec leurs minuscules ailes volantes et si indifférentes à son existence terrienne.
Aujourd’hui, son pas lourd ne décollait pas de l’épaisse boue des laies sombres. Il peinait.
Étonnement, il se mit à vibrer et à ronfler comme un gros ventilateur. Son corps semblait se gonfler comme une chambre à air un peu usée et qui dévalerait une route de montagne. Vite, de plus en plus vite. Soudain, Il volait comme un condor. Oui comme un rapace qui plane longuement au dessus de sa proie. Il aurait pu être rabattu par l'éolienne proche, dans un mouvement ascendant. Mais il continuait à planer lorsque brutalement tout s’immobilisa. Il n’entendait plus rien. Il ne pouvait se retourner, ni crier… Rien. « Vous m’entendez monsieur, ouvrez les yeux, quel jour sommes nous ». Non il ne savait répondre à rien de tout cela. Il se remit à décoller lentement du sol glaiseux. De la beauté du monde , il se rendit juste compte qu’il n’en avait perçu qu’une infime portion et que là justement où il trouvait dans un souffle incertain,tout devenait si limpide.
Le lendemain, des ramasseurs de champignons retrouvèrent des traces étranges, un cercle brûlé, des traces de ventilateur abandonné, des branches d’arbres arrachées, et repartirent à vive allure vers leur ville aseptisée et tellement confortable. Ils se mirent à relire tout sur les ovnis et devinrent depuis des ufologues reconnus.
Ce sont eux qui, depuis que le coronavirus est apparu mondialement, ont récemment pris la parole au journal télévisé de vingt heures pour annoncer qu’effectivement le virus était bien dû au rejet dans l’atmosphère des particules fines émises par tous les ovnis du monde entier.
Jocelyne Morawiak