Texte écrit par Nicole :
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Ouf, enfin un peu de tranquillité !
Plus de bringues d’où je devais sortir à toute allure avant la menace d’un coma éthylique.
Plus de raves party qui me faisaient décoller à tire d’aile dans des sphères vaporeuses qu’un mauvais foehn faisaient dériver vers des univers improbables. Et je risquais fort de ces égarements dont certains ne reviennent pas.
De retour de ces festivités, je perdais tous mes RTT, le temps d’un atterrissage laborieux constamment différé par des bouffées éoliennes incontrôlables. Impossible de buller tranquillement dans ma petite chambre à air vicié ou vicieuse qui m’insufflait des fragrances genre sirène susurrant des invitations au voyage. Une semaine n’était généralement pas de trop pour éloigner ces tentations auxquelles je ne résistais que momentanément, juste le temps de rassurer mon patron sur mes dispositions mentales.
Alors, maintenant il est tout à fait rassuré. Je télétravaille toute la journée et je ne peux même plus buller !
J’ai dit « tranquillité » ??……..
Plus de bringues d’où je devais sortir à toute allure avant la menace d’un coma éthylique.
Plus de raves party qui me faisaient décoller à tire d’aile dans des sphères vaporeuses qu’un mauvais foehn faisaient dériver vers des univers improbables. Et je risquais fort de ces égarements dont certains ne reviennent pas.
De retour de ces festivités, je perdais tous mes RTT, le temps d’un atterrissage laborieux constamment différé par des bouffées éoliennes incontrôlables. Impossible de buller tranquillement dans ma petite chambre à air vicié ou vicieuse qui m’insufflait des fragrances genre sirène susurrant des invitations au voyage. Une semaine n’était généralement pas de trop pour éloigner ces tentations auxquelles je ne résistais que momentanément, juste le temps de rassurer mon patron sur mes dispositions mentales.
Alors, maintenant il est tout à fait rassuré. Je télétravaille toute la journée et je ne peux même plus buller !
J’ai dit « tranquillité » ??……..
Nicole Mordelet 2020-2021