Retenir ce qui s'efface - Geneviève Metge
Posté : jeu. 4 mars 2021 16:10
Ce qu'en dit Janine Dans cet ouvrage Geneviève rassemble ce qu'elle tenait à ne pas perdre : des portraits d'hommes et de femmes croisés ou connus (on en reconnaît certains), des moments de vie singuliers, les temps forts de ses voyages, ses racines dans la Vieille Maison de Vaugines. les textes sont courts, parfois une seule page. Ils font écho à nos propres souvenirs. Nostalgiques parfois mais jamais tristes. L'écriture est belle, concise. Le titre est magnifique. Avant propos de Charles Juliet Édition La Passe Vent Ce qu'en dit le site des éditions "La passe du vent" https://lapasseduvent.com/Retenir-ce-qui-s-efface.html Retenir ce qui s’efface est le troisième ouvrage de Geneviève Metge aux Éditions La passe du vent. « Ces hommes et ces femmes que j’ai connus ou simplement croisés, j’ai tenu à les faire revivre dans mes mots, à recréer leurs histoires singulières, parfois tragiques, qui m’avaient infiniment touchée. Certains d’entre eux ne sont plus de ce monde mais ils continuent à m’habiter. Mon voisin, agriculteur qui a découvert l’opéra à la fin de sa vie, court encore en Avignon pour assister à Cosi fan tutte. Chaque soir, après le départ des ouvrières, mon père ferme le portail et la vie de la maison reprend ses droits… Ce sont aussi les moments forts vécus ailleurs. À Naples, à Tolède, au Niger, au Mali, au pays Dogon. Ces derniers pays où il est impossible de se rendre aujourd’hui. J’ai tenu également à fixer sur le papier l’image de la Vieille Maison, indissociable du Luberon que je sillonne en toute saison, des lieux et des paysages auxquels je suis profondément attachée ». Geneviève Metge
Extrait de l’avant-propos de Charles JulietSi un texte répond à une impérieuse nécessité, il est toujours une tentative de faire échec au temps, de lui soustraire ce qu’il ne peut qu’engloutir. Dans Retenir ce qui s’efface – parfois de véritables poèmes en prose – Geneviève Metge rassemble ce qu’elle tenait à ne pas perdre. Ce sont des évènements singuliers, des rencontres surprenantes, des ombres et des lumières, de brèves évocations de ses voyages, au Pays Dogon, en Libye, dans le désert du Niger… Ainsi nous donne-t-elle à vivre ce qui l’a marquée et s’est inscrit dans sa mémoire. Raymond Carver – Le Tchékhov américain – se plaisait à citer Ezra Pound qui pensait que « l’exactitude foncière de l’expression est la seule morale de l’écriture ». Je ne sais si Geneviève Metge a médité cette réflexion, mais le fait est qu’elle a su trouver l’exacte justesse qui confère à ces pages un réel attrait et une indéniable autorité. Mais si la rigueur est essentielle, il est bon aussi que des phrases ici et là soient parcourues par le frémissement d’une émotion. Charles Juliet
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